Vision

Quand l'IA libère l'humain : de la friction à l'action

24 juin 2025

Un soir de chantier

Il est 18 h 30. Julien, maître d'œuvre d'exécution, fixe son écran, Word ouvert, avec cette sensation familière : l'épuisement avant même de commencer. Photos du plombier dans WhatsApp, 47 photos à intégrer, notes griffonnées sur son carnet, email de l'électricien dans Outlook, 12 pages à mettre en forme, la checklist à recoller depuis OneNote.

Ce n'est pas le temps qui l'accable - il sait que ça prendra environ 2 heures. C'est l'énergie d'activation : cette friction psychologique énorme pour démarrer, assembler, structurer. Il soupire. Encore.

Et demain, ses interlocuteurs sauteront directement à la conclusion du PDF... qu'ils refermeront aussitôt. Et les mêmes défauts réapparaîtront la semaine suivante.

Cette scène se répète dans des milliers d'entreprises, chaque jour. Il y a des tâches qui prennent 20 minutes... et restent 5 semaines sur nos listes. Nous nous disons que nous manquons de temps. Mais souvent, nous manquons d'élan.

Que se passerait-il si cette friction disparaissait ? Si ces 8 heures évitées devenaient 30 minutes fluides, et que les rapports soient enfin lus et transformés en actions ?


L'IA vocale a franchi ce gap - et c'est révolutionnaire

Les notes vocales se sont répandues dans les réunions en visio comme une traînée de poudre. La séparation des interlocuteurs, le transcript automatique, une synthèse avec points clés, avec une intégration automatique dans les CRM et ERP - voilà ce qui a transformé les visioconférences.

Mais le vrai changement n'est pas dans la vitesse de transcription. C'est dans la suppression de la friction pour commencer à documenter. Avant : énergie énorme pour prendre des notes puis les retranscrire proprement. Maintenant : zéro résistance psychologique pour capturer, l'IA fait le reste.

Comme l'observe Sam Altman, PDG d'OpenAI : "Nous vivons déjà avec une intelligence numérique incroyable, et après un choc initial, la plupart d'entre nous s'y sont plutôt bien habitués. Très rapidement, nous passons de l'émerveillement de voir l'IA générer un paragraphe magnifiquement écrit à nous demander quand elle pourra générer un roman magnifiquement écrit [...] C'est ainsi que fonctionne la singularité : les merveilles deviennent routinières, puis des conditions préalables."³

L'IA vocale a franchi ce seuil : elle est devenue si légère qu'elle disparaît. Plus besoin d'énergie pour commencer - on parle, elle structure.

« Sur un chantier je peux prendre 50-100 photos en deux heures ; ensuite je me renvoie seulement celles qui serviront vraiment au rapport. » — Chef QSE, BTP

Imaginez le nombre d'heures économisées... mais surtout, imaginez le nombre de rapports qui existent maintenant parce que la barrière d'entrée a disparu.


La vraie question : qu'est-ce qu'on évite ?

En théorie, l'IA rend la capture triviale : transcription automatique, reconnaissance d'image, pré-synthèse. En pratique, trois obstacles transforment la promesse en montagne et nous ramènent à l'évitement :

Obstacle

Ce à quoi cela ressemble

Impact

Energie

Documents trop denses pour être lus

L’action s’enlise

Friction

Interfaces qui nous épuisent avant même de commencer

Les gens remplissent machinalement

Systémique

Modèles économiques qui ignorent l’élan

Incitations inefficaces


L'effet amplificateur des environnements complexes

Dans la construction, cette friction prend une dimension particulière. Contrairement au travail de bureau où l'on contrôle son environnement, le terrain impose ses contraintes : conditions météo, urgences sécurité, rotation des équipes, multiplicité des intervenants.

Sur un chantier, quand un problème apparaît, il faut l'adresser immédiatement - pas dans 3 semaines quand on aura enfin rempli le rapport. Cette temporalité crée un écart énorme entre le rythme de la réalité et celui des outils de documentation.

« Le matin on fait le tour de chantier, on prend 50 photos. Le soir on en regarde 5. Le rapport sort 15 jours plus tard, le problème est déjà résolu ou a empiré. » — Chef de projet, promotion immobilière

Cette spécificité explique pourquoi les solutions généralistes échouent souvent sur le terrain : elles sont conçues pour des workflows de bureau, pas pour l'urgence et la complexité du monde physique.


1 | Le problème d'énergie : des rapports que personne n'ouvre


Quand l'explosion des données masque l'inaction

Dès qu'on libère l'humain d'une pénibilité, le volume de données qu'il produit explose. C'est exactement ce qui s'est passé avec l'arrivée des smartphones sur les chantiers : donnez un appareil photo aux équipes, et vous obtiendrez un volume de photos incroyable.

"Les conversations clients se multiplient et se fragmentent à travers les fils de discussion e-mail, les tickets de support, les messages Slack. Ce qui était autrefois un signal clair devient noyé dans le bruit." — Linear⁸

Chez Finalcad, nous avions accumulé des dizaines de millions de photos. Nous avions même publié un observatoire de la construction listant les problèmes les plus récurrents par corps de métiers. Une richesse de données impressionnante.


Le constat amer : la répétition sans apprentissage

Le plus frustrant ? Constater qu'à chaque étage, les mêmes erreurs se répétaient jusqu'à la fin de la construction, sans qu'aucune courbe d'apprentissage ne se dessine.

Le problème n'était pas le manque de données - il y en avait des millions. Le problème était l'énergie d'activation pour transformer ces données en actions.

Comme le souligne Paul Graham : "Quand je travaille sur un essai, je passe beaucoup plus de temps à lire qu'à écrire. Je relirai certaines parties 50 ou 100 fois... Et plus l'essai est facile à lire, plus il est facile de remarquer si quelque chose accroche."¹

Les équipes évitaient de consulter les rapports parce que l'effort mental pour les digérer dépassait leur capacité disponible. Le cycle d'amélioration était cassé : quand les documents sont trop lourds à lire, même leur auteur ne les relit pas.

« Les documents ne sont pas lus, c'est pour ça qu'on fait une réunion hebdomadaire d'1h30 et des points journalier de 30mn pour s'assurer qu'on partage ce qui est fait et à faire. » — Manager R&D

La réalité cruelle : ces constats sont inutiles s'ils n'arrivent pas aux bonnes personnes au bon moment, dans un format qui ne demande pas d'énergie pour être consommé.


2 | Le problème de friction : les logiciels qui épuisent


Personne n'aime remplir des formulaires

« Le template de mise en forme me restreint : il m'impose des cases inutiles, c'est plus long que partir d'une page blanche. » — Directeur de projet, immobilier

Aucun humain n'apprécie remplir un modèle de formulaire. Ces cases figées, ces champs obligatoires qui ne correspondent jamais à la réalité terrain. Les formulaires cassent le rythme naturel de la pensée. Comme l'explique Paul Graham : "Le rythme d'une bonne écriture doit correspondre aux idées qu'elle contient, et les idées ont toutes sortes de formes différentes.

Les constats terrain ont des formes différentes - parfois une photo suffit, parfois il faut une explication nuancée. Les forcer dans des cases prédéfinies, c'est perdre l'essence de ce qu'on voulait vraiment communiquer.

Pire encore : les formulaires empêchent de suivre sa curiosité naturelle. Paul Graham explique : "La façon dont je décide habituellement de quoi écrire est en suivant ma curiosité. Je remarque quelque chose de nouveau et je creuse dedans." Sur un chantier, l'œil expert remarque des détails inattendus - mais le template l'oblige à chercher d'abord la bonne case plutôt que de creuser l'observation.

"La meilleure compétence produit consiste à lire ce qui n'est pas dit ; les utilisateurs décrivent des symptômes, rarement la racine de leur problème." — Linear⁸

Quand on force la collecte dans des formats rigides, on augmente l'énergie d'activation au point que les utilisateurs abandonnent. Ils contournent, reportent, ou remplissent machinalement (on nous a même demandé de pré-remplir les champs à conforme).

Et pire que tout : rien de plus ennuyeux que de lire des formulaires avec des cases éparpillées sur une page pour optimiser l'espace plutôt que le temps de lecture.

Les formulaires à remplir, les template remplis à lire - c'est un boulot pour des agents IA, pas pour les humains.


La collaboration forcée qui génère de la résistance

Nous en avions fait l'expérience chez Finalcad : inviter tous les membres d'un projet sur une plateforme unique ne créait pas la productivité espérée, même avec des licences gratuites.

La transparence forcée augmente la friction psychologique. Personne n'a envie de partager un problème à la terre entière plutôt qu'à le traiter directement avec son collègue. Personne ne veut créer un compte utilisateur sur un logiciel imposé pour saisir une information ponctuelle.

C'est le succès de Slack qui l'a prouvé : en apportant de la sécurité aux utilisateurs, ils ont créé plus de contenus sur les canaux privés que publics. Exactement comme WhatsApp - l'échange fonctionne parce qu'il élimine la friction sociale et technique.


L'enfer du PDF généré automatiquement qui décourage la lecture

Un document est fait pour être transmis à quelqu'un pour information, action ou décision. Le problème avec les documents générés automatiquement ? Ils demandent autant d'énergie pour être lus qu'ils en ont économisé pour être créés.

« Importer 20 photos dans Word, les numéroter, les redimensionner… c'est ça qui nous prend le plus de temps. » — Directeur commercial, étanchéité

Les boîtes mail se retrouvent inondées de PDF très longs, avec une mise en page complexe qui rend la lecture rapide impossible. Le PDF sur smartphone - pourtant omniprésent dans la construction - est un calvaire. Il faut zoomer, on perd le contexte, les tableaux deviennent illisibles.

Résultat : les utilisateurs finissent par ne plus ouvrir ces emails réguliers. Ils préfèrent attendre la prochaine réunion. Le rédacteur se retrouve à redire oralement ce qu'il avait pris le temps de documenter.

« Un document où il n'y a que du texte ramassé, je ne vais même pas avoir le courage de le lire. » — Chef de projet


3 | Le problème systémique : mesurer l'engagement au lieu du momentum


Le momentum comme métrique cachée

Les entreprises mesurent tout : temps passé, nombre de rapports, taux d'ouverture. Mais elles ignorent la métrique la plus importante : le momentum.

  • Combien de rapports importants ne sont jamais commencés ?

  • Combien d'analyses restent dans les têtes parce que la friction pour les documenter est trop élevée ?

  • Qu'est-ce que vos utilisateurs évitent de faire ?

Ces forces invisibles créent ce que Paul Graham appelle un "champ gravitationnel" : "C'est plutôt comme une sorte de champ gravitationnel dans lequel les écrivains travaillent. Mais chaque essayiste y travaille, qu'il s'en rende compte ou non."² Les outils actuels génèrent un champ qui pousse inconsciemment vers l'évitement. Les utilisateurs ne décident pas rationnellement d'éviter - ils subissent cette gravité.

L'IA transformatrice ne fait pas que réduire le temps de 8h à 30 minutes. Elle inverse ce champ gravitationnel pour transformer les tâches évitées en actions fluides. C'est la différence entre optimiser l'existant et débloquer l'impossible.

« 25 % de ma rémunération variable dépend de la rapidité d'envoi du rapport, car c'est lui qui déclenche le reste du contrat. » — Responsable maintenance énergie


De l'abonnement par siège à la valeur générée

À l'ère de l'IA et de l'IoT, la donnée brute n'est plus seulement humaine. Faudra-t-il payer des sièges utilisateurs pour chaque agent IA ?

Avec le déploiement massif des agents IA, de nombreux logiciels vont être attaqués sur leurs fondamentaux. Les "systems of record" qui collectent des données pour les structurer et les exporter seront pilotés par des agents IA. Leur nombre d'utilisateurs humains va décroître.

Mike Krieger, CPO d'Anthropic : "L'avenir des métriques produit dans l'IA n'est pas l'engagement — c'est la valeur réellement délivrée."⁵

Kyle Poyar confirme dans son State of B2B Monetization 2025 : "La tarification par siège est passée de 21% à 15%. La tarification hybride est passée de 27% à 41%."¹⁰ La raison ? "L'essor de l'IA fait que la valeur est découplée du besoin pour les clients d'acheter plus de sièges. En fait, si l'IA fonctionne comme prévu, les clients ont probablement besoin de moins de personnes et de plus d'IA."¹⁰


There.do : inverser la logique pour restaurer le flow

Fort de ce constat chez Finalcad, nous avons fondé There.do avec une conviction : séparer la collecte libre de la construction assistée pour éliminer toute friction à l'origine.

Préserver la connaissance tacite du terrain : Un maitre d'oeuvrre expérimenté "sent" quand quelque chose ne va pas - une texture de béton, un alignement qui cloche, une ambiance d'équipe tendue. Cette connaissance tacite, forgée par l'expérience, ne rentre dans aucun formulaire. There.do permet de capturer ces intuitions dans leur forme naturelle - une photo avec un commentaire rapide, une note vocale dans l'escalier - puis l'IA aide à structurer ces observations en insights actionnables.

L'humain a besoin de liberté pour bâtir.


Collecte sans friction, construction assistée

Chez There.do, nous avons décidé de rendre la collecte totalement gratuite. Notre mission est accomplie quand l'énergie d'activation pour documenter devient nulle - et qu'un document est créé, partagé et lu.

« Votre outil, c'est un Word plus intelligent. Les notes intégrées depuis le mobile vers le web et la mise en forme cadrée du document fait gagner du temps. » — Jonathan Le Paplous, maître d'œuvre


Collecte privée par défaut pour éliminer la friction sociale

« Ce qui est bien c'est que tu fais ton compte rendu à partir de tes notes. Mon problème, c'est qu'en fait j'en ai partout de chez partout. » — Nicolas Foussier, directeur d'agence

Cette approche "privée par défaut" ne protège pas seulement la confidentialité - elle élimine la friction psychologique. Plus besoin de l'énergie d'activation pour "bien formuler" dès la capture. On note librement, l'IA structure, et on partage seulement quand c'est prêt.

Le rythme naturel du terrain : Sur un chantier, l'information arrive par vagues - 20 photos d'un coup, puis une remarque isolée, puis une urgence. Les outils traditionnels cassent ce rythme en imposant une structure rigide. there.do respecte la temporalité chaotique du terrain : on collecte tout dans l'instant, on ne montre que l'essentiel au moment voulu.

Cette approche libère la parole sur le terrain - plus de photos, plus de remarques franches, car il n'y a plus d'autocensure.

« J'ai créé une note sur mobile, quand je crée mon compte sur le web, tout est déjà là. Ça c'est vraiment bien. J'ai l'impression que c'est un Notion, en plus simple et plus rapide. » — Vedran Beric, Designer


Remettre le lecteur au centre pour déclencher l'action

"Sans établi de travail, on risque d'utiliser des outils puissants dans le vide." — Linear

Notre vision : remettre au centre le lecteur, lui fournir une expérience qui ne demande aucune énergie pour consommer un document efficacement. Une mise en page fluide n'est pas du confort cosmétique - c'est ce qui permet aux bonnes décisions d'émerger.

Paul Graham révèle l'équation cachée : "L'impact d'un essai est le degré auquel il change la pensée des lecteurs multiplié par l'importance du sujet."² Les rapports terrain traitent de sujets cruciaux (sécurité, qualité, délais) mais ont peu d'impact parce qu'ils ne changent pas la pensée des lecteurs - trop lourds à digérer. There.do optimise le "changement" en rendant la lecture fluide, maximisant ainsi l'impact réel.

« Le gros avantage c'est l'envoi par email tracé, tu sais qui a lu qui a vu. Entre le diagnostiqueur, le BE, le maître d'ouvrage, le maître d'œuvre et les entreprises, tout le monde a des intérêts différents. Et on doit contrôler qui est impliqué dans le projet ou qui s'en fout royalement. » — Sébastien Dangin, Architecte

  • Rapport de 20 minutes mais seulement 5 minutes disponibles ? Résumé en un clic.

  • En déplacement ? Écouter plutôt que lire le document.

  • Sur smartphone ? Mise en page adaptée sans zoom incessant.

  • Qui a lu quoi ? Tracking de lecture intégré.

« C'est hyper réactif. Il y a vraiment cette interaction fluide, ce côté de liberté de pouvoir bouger énormément de choses. C'est pas lourd, ça permet d'aller vite. Parce que sur la suite Office, j'en peux plus en fait. J'ai l'impression d'une légèreté. » — Vedran Beric, Designer

Ce "moment de lecture" est aujourd'hui ignoré par la plupart des solutions. Elles excellent à collecter et structurer, mais négligent l'expérience finale : celle de l'humain qui doit prendre une décision basée sur cette information sans que ça lui coûte d'énergie.


Des systèmes d'agents pour router l'information

"Linear sera le lieu où les agents vivent et opèrent dans la même boucle que l'équipe." — Karri Saarinen, Linear⁹

Les systèmes traditionnels comme les GED, ERP et CRM ne disparaîtront pas, mais se transformeront. Ces systems of record resteront essentiels, mais seront désormais alimentés par des agents IA plutôt que par des humains contraints de remplir des formulaires.

Les solutions de capture terrain gardent également toute leur pertinence pour les moments ponctuels de capture massive. Elles pourraient proposer un export direct vers there.do ou voir leurs PDF automatiquement transformés en notes structurées, prêtes à être sélectionnées pour construire des documents qui se lisent sans effort.


Le choix à faire maintenant

« La qualité crée une gravité : elle attire sans qu'on ait besoin de pousser. » — Karri Saarinen, Linear⁶

Continuer la spirale « plus de données → plus de pages → plus de friction → plus d'évitement » ?

Ou adopter un flux « capture sans friction → rapport léger → action immédiate » ?

Cette transformation est déjà en cours. Mike Krieger, CPO d'Anthropic, révèle que "90% du code de Claude est maintenant écrit par l'IA, et cela a complètement transformé la façon dont ils développent des produits. Les goulots d'étranglement se sont déplacés de l'ingénierie (écrire du code) à la prise de décision (quoi construire)."⁵

L'IA devient le réducteur de friction entre l'efficacité de la capture et la fluidité de la communication. Les humains restent dans leur environnement de créativité, tandis que les agents gèrent l'administratif en arrière-plan.

« C'est clairement Notion, mais pas pour les geeks. Il y a plus de glisser-déposer avec les notes, t'as moins besoin de créer des databases. Je pense qu'un positionnement "Notion moins geek" c'est mieux. » — Baptiste Mullie, CEO


Conclusion : de la friction à l'action, pour réinvestir l’attention

Mehdi Boudoukhane a brillamment théorisé que "Le coût caché du travail n'est pas le temps. C'est l'énergie."¹¹ Chez Finalcad, nous avons vécu cette réalité sur le terrain : des millions de photos capturées, mais les mêmes erreurs qui se répétaient étage après étage.

L'IA vocale a franchi le seuil ; l'IA d'action ne l'a pas encore fait partout.

there.do veut combler ce vide pour tous ceux qui façonnent le monde physique - ingénieurs, architectes, chefs de projet - et qui savent que leur vrai problème n'est pas le temps, c'est l'énergie pour transformer leurs observations en actions.

« Les micro-tâches chronophages entre la prise de notes et l'envoi d'un rapport — disparues. » — Kay K.

Cette transformation ne se fait pas en remplaçant l'existant, mais en créant des ponts. Entre la capture terrain et la prise de décision. Entre la note privée et le document partagé. Entre l'intention et l'action.

« Si le destinataire reste silencieux 48h, je renvoie un mail ; s'il ne répond toujours pas, j'organise une visio pour passer en revue le rapport. » — CSM, IT

Comme le souligne Dario Amodei, CEO d'Anthropic : "Les gens ont un avantage important et curieux à long terme sur l'IA : nous sommes programmés pour nous soucier des autres et de ce qu'ils pensent et font."

Chez there.do, nous avons fait notre choix. Nous construisons pour ceux qui façonnent le monde, pour que l'ingénieur se concentre sur la résolution de problèmes techniques plutôt que sur l'effort de démarrer ou de lire un rapport, pour que les données circulent là où il faut, quand il faut, sans friction.

« La proposition de valeur est indéniable, même pas de débat. » — Frédéric

C'est dans cette nouvelle époque que there.do est né : pour transformer ces 8 heures évitées de Julien en 30 minutes fluides, et surtout pour que ces 30 minutes deviennent si légères qu'elles se lancent naturellement.

Car une tâche qui ne commence jamais est infiniment plus longue qu'une tâche qui prend du temps.

Le voyage ne fait que commencer. Pas à pas, note par note, nous donnons vie à cette nouvelle génération de documents qui respirent la même fluidité que nos pensées.

There.do est en bêta ouverte. Transformez votre premier rapport dès aujourd'hui sur there.do.


Références

¹ Paul Graham, "Good Writing", May 2025
² Paul Graham, "The Shape of the Essay Field", June 2025
³ Sam Altman, "The Gentle Singularity"
⁴ Dario Amodei, "Machines of Loving Grace"
⁵ Mike Krieger, Interview with Lenny Rachitsky, "Anthropic's CPO on what comes next"
⁶ Karri Saarinen, "Why is quality so rare?", Linear Blog
⁷ Karri Saarinen, "Design for the AI age", Linear Blog
⁸ Linear Team, "Building what customers need, not just what they ask for", Linear Blog
⁹ Karri Saarinen, "Building our way", Linear Blog
¹⁰ Kyle Poyar, "The state of B2B monetization in 2025", Growth Unhinged
¹¹ Mehdi Boudoukhane, "The Hidden Cost of Work Isn't Time. It's Energy.", The Quiet Force

Jimmy Louchart

Jimmy Louchart

Cofondateur

there.do, là où les équipes d’aujourd’hui préparent les documents de demain : prise de notes et photos, rédaction avec l’IA, éditeur moderne, galeries, partage et suivi intelligents, avec la meilleure expérience de lecture pour les destinataires.

Français

© 2025 - there SAS.

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